vendredi, novembre 14, 2025

Nontron : le sécateur est de retour et prêt pour la finale du terroir

Arrivé en France en 2017, Martin Mussini est de retour à Nontron après une expérience de deux saisons au Havre. Sur les rives du Bandiat, il a retrouvé une ambiance familiale.

Un argentin en périgord

De Cordoba, Argentine à Nontron, on pourrait presque parler de choc culturel. Et pourtant, c’est en Périgord vert, du côté du stade Henri-Laforest, que Martin Mussini, troisième ligne de son état, s’épanouit. « Je suis arrivé en 2017, calcule-t-il. En fait, les frères Bencinvenga, que je connaissais, étaient déjà venus ici. Ce sont eux qui ont fait le lien. » Voilà donc le trois-quart centre, à l’époque, embarqué pour la France.

« Que ce soit au niveau sportif ou professionnel, la France m’offrait plus de possibilités que l’Argentine, détaille Martin. La preuve, je suis en train de passer mon BPJEPS d’éducateur sportif. » Après cinq ans chez les Couteliers, Martin a pris la direction du Havre, alors en Fédérale 2. « Je voulais me tester au niveau au-dessus, pose-t-il. Et le Havre avait de grosses ambitions de montée. » Ce qui se fera dès la première année. Après un an en Fédérale 1, il choisit de revenir au CSN. « Nontron, c’est une famille, sourit Martin. Même quand il n’y a pas match, on passe du temps ensemble, on mange les uns chez les autres. »

Un défenseur de haut vol

Comme tout bon Argentin, Martin aime la viande, saignante, de préférence. Trois-quart centre de formation, il est, depuis, monté en troisième ligne, où il alterne entre le couloir et le poste de flanker. « Disons que, la défense, c’est mon point fort« , se marre-t-il. C’est là, au bord des rucks, qu’il aime brasser des tonnes de barbaque chaque week-end. Un atout de poids qui n’est pas pour rien dans la très bonne saison des Couteliers.

Une finale de terroir ce week-end

Des Nontronais qui, dimanche, à Cénac, joueront la finale du terroir face à Lalinde. « On a envie de marquer l’histoire du club, avoue le joueur. Depuis le début de la saison, on travaille bien. Aux entraînements, on fait de belles oppositions, qui se rapprochent de l’intensité des matchs. Et ce n’est pas que l ‘équipe Une, la réserve aussi est qualifiée pour la finale du terroir.« 

« On veut garnir le mur du club-house de boucliers. »

Cela dit, même si le CSN est favori sur le papier après une saison de haute volée, on ne s’enflamme pas non plus, sur les rives du Bandiat. Et, surtout, on sait que cette réussite est, avant tout, celle de tout un club. « Ce sont souvent les joueurs qui sont dans les journaux, glisse Martin. Mais les bénévoles et les dirigeants font un boulot extraordinaire. J’insiste là-dessus, mais, quand on vient de loin, comme moi, c’est agréable de pouvoir compter sur cet état d’esprit. » Suffisant pour aller loin en phases finales ? « On travaille en famille et, parfois, ça peut renverser des montagnes », sourit Martin. Premier élément de réponse, dimanche, en fin d’après-midi.

🤞 Ne manquez pas nos prochains articles !

Abonnez vous à notre newsletter et restez connecté au sport périgourdin.

PLUS D'ARTICLES
- Advertisment -

Derniers articles

ARTICLES POPULAIRES